Au bout de 45 minutes, les routes se font de plus en plus sinueuses, vallonnées (ouf! je ne suis pas à vélo). Mes interlocuteur·ice·s m’expliquent que je suis hébergée le temps de mon séjour, dans « la maison de l’hospitalité » située en haut de la colline. Cette grande demeure modeste hébergeait les mineurs intégrant le programme de réinsertion par le travail agricole. Ces derniers sont désormais hébergés sur un autre site, dans « la maison des jeunes », ayant une capacité d’accueil plus grande.
Nous arrivons sur le perron de la modeste demeure, je remercie chaleureusement Antonio d’être venue me chercher (sans pancarte). Lori et moi, rentrons dans la maison, Anna est là, elle m’a préparé mon dîner… Je n’ai pas le courage de dire que je ne mange pas le soir… ce serait gâcher cette hospitalité, voire vexant pour elle. Lori, me montre ma chambre, les locaux. Cela me fait penser à une pension de famille, un endroit idéal pour un séminaire…un vrai séminaire celui où l’on étudie (#definitionlarousse).
Je discute encore un peu avec Lori, qui ne peut s’empêcher de me faire un topo sur les produits qui sont présentés dans la salle commune. Anna avant de nous quitter, dépose sur la table une casserole chaude, elle reviendra demain pour faire le petit déjeuner (#ouijesaisjaitropdelachance).
Lori me quitte à son tour, elle doit aller voir sa « mama ». Finalement, je vais manger seule…je décide alors de prendre enfin le temps de vous écrire…
Sylvia