Mas du Roure

Les semis du riz commencent à partir de mai, ils se pratiquent à « la volée » sur des terres immergées d’eau douce, via un immense système d’irrigation alimenté par le Rhône. Les terres de Camargue sont salées, l’apport en eau douce va permettre de dessaler ces dernières afin de les rendre cultivables. Le riz pousse les pieds dans l’eau et la tête vers le soleil ! Durant la croissance du riz, la compétition avec les mauvaises herbes, les flamants roses qui raffolent aussi des poussent de riz, représentent les plus grands obstacles à un bon rendement.

Les bons choix de date pour toutes les étapes de la culture sont importants pour la réussite de la récolte. La lutte contre les adventices fait partie du challenge de la culture Biologique. A la maturité des grains, les rizières sont asséchées afin de procéder à la récolte.

Le riz récolté est appelé « paddy », il est ensuite décortiqué, c’est-à-dire que l’on va lui retirer son enveloppe (balle) pour obtenir les différents types de riz (complet, semi-complet, blanc). Cette opération est réalisée à façon. Il est ensuite stocké en big bag, en chambre froide pour empêcher la génération de parasites, sur le site du Mas, puis conditionné.

Les qualités nutritionnelles varient selon le degré de raffinage et de transformation (du riz complet au riz blanc, avec ou sans étuvage). La variété du riz utilisé joue également dans les apports nutritionnels.

Dans le cas du riz IGP de Camargue au-delà d’appartenir à un territoire spécifique, l’IGP intègre l’utilisation de variétés spécifiques, en l’occurrence au Mas du Roure, il s’agit de la variété Long A Arelate et vérifie la traçabilité du riz, de l’origine jusqu’à sa mise à disposition au consommateur.

Outre, l’aspect nutritionnel intéressant du Riz de Camargue, cette culture du riz favorise le maintien d’une agriculture locale, évitant à la Camargue de devenir un désert salé.